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Troubles Sexuels

Les Différents Troubles Sexuels Féminins | Secrets De Geishaa

Les Différents Troubles Sexuels Féminins

 Combien de femmes souffrent en silence par pudeur ou par peur de ne pas être comprises par un spécialiste ou même par son ou sa partenaire ? Beaucoup trop ! C'est pourquoi @secretsdegeishaa, à travers cet article, a décidé d'ouvrir le dialogue sur cette thématique en présentant les principaux troubles sexuels féminins et les solutions pour y remédier ou les apaiser.

Nous allons donc vous parler du syndrome d’excitation génitale persistante, des troubles de l'orgasme, du vaginisme et des dyspareunies, mais aussi de la muqueuse irritable, des sécheresses vaginales, de l'atrophie vulvo-vaginale et enfin du lichen scléreux et du Syndrome de Sjoergren (Sjeu-Geunne)

 

SYNDROME D'EXCITATION GENITALE PERSISTANTE

"Le syndrome d’excitation génitale persistant consiste en une excitation physique excessive (génitale) non désirée souvent spontanée, qui implique un afflux sanguin vers les organes génitaux et une augmentation des sécrétions vaginales, sans aucun attrait pour l’activité sexuelle." (Ne pas confondre avec l’hypersexualité)

Ce trouble n'est reconnu que depuis 2001. Le syndrome d’excitation sexuelle persistante a été officiellement décrit par deux sexologues américains (Leiblum et Nathan). En 2003, il a été rebaptisé syndrome d’excitation génitale persistante (EGP). Ce trouble est très tabou et les symptômes sont incontrôlables et insupportables, sans désir ni plaisir. C'est un trouble qui bouleverse profondément l’existence de celles qui en souffrent. Les causes de ce trouble ne sont pas encore connues mais des muscles pelviens tendus ne vont pas améliorer les choses. On sait que les varices pelviennes par exemple sont fréquentes chez les femmes souffrant d’EGP, des troubles du système vasculaire pourraient être un facteur déclencheur, comme c’est le cas pour le syndrome des jambes sans repos.

Alors comment en venir à bout ?

Si les causes en sont encore inconnues, le traitement risque d'être lui aussi compliqué à trouver. En revanche, on sait que tout ce qui touche à la détente, à la relaxation et à la détente ou massages pelviens, est bon pour vous, pour votre périnée mais aussi pour ce trouble. Anesthesiés  avec un gel par exemple, les zones génitales impliquées dans l’excitation aide aussi quand cela devient trop difficile à supporter.

Les sexothérapies cognitivo-comportementales peuvent aussi être utilisées dans certains cas, ainsi qu'une activité physique pour éviter le stress et la tension.

 

 Conseils @Secretdegeishaa Le baume baubo paris peut donc vous aider à prendre le temps de vous masser pour détendre toute cette zone qui est bien trop souvent tendue.

 

TROUBLES DE L'ORGASME (Voir notre Article sur le Sujet)

Parmi les troubles de l’orgasme, aussi appelés dysorgasmie, il existe l’anorgasmie. L’anorgasmie correspond au fait de ne pas avoir d’orgasme, de façon répétée. Comme pour d'autres troubles sexuels, il existe la notion de trouble primaire et secondaire. L’anorgasmie primaire signifie que la personne n’a jamais ressentie d’orgasme alors que l’anorgasmie secondaire signifie qu’après une période sans difficulté, la personne ne ressent plus d’orgasme. Il existe aussi la notion de généralisée ou de situationnelle. L’anorgasmie généralisée, signifie que la personne ne ressent jamais d’orgasme alors que l’anorgasmie situationnelle signifie que la personne peut, de temps en temps, avoir un orgasme.

 Alors comment en venir à bout ?

Lorsqu’on parle d’anorgasmie, le sexologue ou le sexothérapeute va d’abord analyser la situation. Est-ce dû aux hormones ou est-ce dû à un aspect technique ?

S’il s’agit d’un aspect plutôt technique, le spécialiste pourra alors expliquer le fonctionnement du corps humain et plus précisément le fonctionnement des organes génitaux.

Si l’anorgasmie est due à un déficit hormonal ou un problème de santé sous-jacent, le médecin sexologue (ou le sexothérapeute ayant un correspondant médecin) proposera d’effectuer des dosages hormonaux.

Conseils @Secretsdegeishaa

@Secrets_de_geishaa spécialisée dans l’intimité féminine, ne pourra pas vous aider s’il s’agit d’un trouble lié à un déficit hormonal. Cependant, si votre trouble sexuel est lié à un aspect technique, elle pourra vous aider à travailler sur la connaissance de soi, sur le lâcher prise, elle pourra vous aider à travailler votre curiosité sexuelle avec ses jeux intimes et ses sex-toys, et pourra également vous aider à retrouver une certaine alchimie avec votre partenaire pour que le rapport sexuel ne soit plus un moment anxiogène.

 

VAGINISME ET DYSPAREUNIE (Voir notre Article sur le Sujet)

  • Vaginisme

Le vaginisme est une contraction musculaire et involontaire qui va devenir un réflexe. Comme tout muscle, le vagin a la possibilité de se contracter ou de se décontracter et comme tout muscle, la contraction ne se contrôle pas systématiquement. Lorsque vous avez des crampes par exemple, la contraction n’est pas volontaire.

Il existe différents types de vaginisme. En effet, il existe le vaginisme primaire, qui est installé depuis toujours, ce qui rend la pénétration douloureuse voire impossible. Le vaginisme secondaire, qui, lui, s’installe du jour au lendemain suite à un événement traumatique. Le vaginisme global, qui persiste quel que soit le partenaire et à chaque tentative de pénétration vaginale et le partiel qui n’apparait que dans certaines situations comme par exemple lors de la tentative de coït alors que l’insertion d’un tampon est possible.

 

 Alors comment en venir à bout ?

D’abord vous pouvez aller voir un gynécologue pour vous assurer qu’il s’agisse bien du vaginisme si vous avez besoin d’être rassurée. Il faudra être vigilante et s’assurer que votre praticien soit spécialisé dans le vaginisme.

Ensuite, vous avez le choix entre le sexologue, le coach en guérison du vaginisme, le sophrologue, l’hypnotiseur, le kinésithérapeute, la sagefemme ou encore l’ostéopathe.

Conseils @Secretsdegeishaa

Le baume Baubo Paris ou le lubrifiant Mixgliss sont les produits les plus adaptés en cas de vaginisme pendant les phases d'exploration et pour tout usage avec des dilatateurs. En effet, le baume baubo paris va vous permettre de prendre soin de votre vulve en cas d'irritation, et le lubrifiant va permettre une lubrification optimale.

  • Dyspareunie
« Les dyspareunies sont des douleurs vaginales qui peuvent apparaitre, lors des rapports sexuels, à la pénétration mais également au cours de toutes sortes de pénétrations vaginales. »

 

Cette douleur latente, qui se nomme la vulvodynie, peut s’exprimer de différentes manières : brûlures, démangeaisons, picotements, sensation d’aiguille…

La vulvodynie n’est rien d’autre qu’une douleur de la vulve. Elle est le plus souvent révélée lors d’un rapport sexuel, mais peut être aussi ressentie dans d’autres contextes : être assise sur une selle de vélo, chez la cavalière ou si on porte un vêtement trop serré susceptible de créer un frottement.

Parfois cette douleur est précisément localisée au niveau de l’entrée du vagin appelé le vestibule. On appelle donc cette douleur la vestibulodynie, et n’est rien d’autre qu’une douleur du vestibule. On pourra également l’appeler vestibulite lorsque celui-ci est enflammé.

Comme pour le vaginisme il existe une notion de dyspareunie primaire et secondaire.
La dyspareunie primaire est une douleur ressentie dès le premier rapport sexuel et qui persiste à chaque rapport sexuel. Quant à la dyspareunie secondaire, elle s’installe du jour au lendemain alors que vous aviez une vie sexuelle épanouie.

Mais on peut également parler de dyspareunie superficielle et/ou profonde.
Pour la dyspareunie superficielle, la douleur sera localisée à l’entrée du vagin alors que pour la dyspareunie profonde, la douleur profonde sera localisée au fond du vagin. En outre, il est tout à fait possible souffrir de ces deux formes en même temps.

 Alors comment en venir à bout ?

 Exactement comme pour le vaginisme, vous pouvez aller voir un gynécologue pour vous assurer qu’il s’agisse bien d’une dyspareunie si vous avez besoin d’être rassurée Une fois de plus, il faudra s’assurer que votre praticien soit spécialisé dans ce type de pathologies. Si nécessaire, il pourra alors vous orienter vers un spécialiste plus à même de vous aider.

SECHERESSE VAGINALE

Lorsque votre corps ne produit plus assez de cyprine, on dit qu’il y a sécheresse vaginale, ce qui peut entraîner une baisse de libido ou de vive douleur lors de la pénétration par exemple.

Ses facteurs sont multiples : ménopause, allaitement, grossesse, médicaments ou tout simplement stress. L’utilisation d’un lubrifiant au quotidien et surtout pendant les rapports sexuels devient alors indispensable. 

Alors comment en venir à bout ?

Les lubrifiants contre la sécheresse vaginale, généralement à base d’eau, ont un Ph neutre plus adapté aux muqueuses et sont souvent enrichis en Aloe-vera ou autres corps protecteurs. A terme, il est possible de retrouver une lubrification naturelle mais si cette dernière est persistante, il vous sera recommandé d'aller consulter un médecin pour des conseils plus adaptés.

Conseils @Secretsdegeishaa

L'elixir intime de Dorcel  ainsi que la tisane signée @Secretsdegeishaa peuvent vous aider à retrouver une lubrification naturelle.

 

 

ATROPHIE VULVO-VAGINALE

L'atrophie vulvo-vaginale se traduit par un assèchement et un amincissement des tissus vulvaires et vaginaux.

Alors comment en venir à bout ?

Le recours à un lubrifiant à base d'eau ou d'un hydratant vaginal, permettent d'améliorer considérablement l'inconfort produit par cette pathologie. 

En effet, l'hydratation des tissus les rend moins friables, moins irritables et le gonflement des muqueuses produit par la lubrification contribue à créer une couche de confort supérieure. 

Si l'atrophie cause de l'inconfort malgré l'application d'un lubrifiant à base d'eau, il est alors préférable d'enduire le sexe de votre partenaire d'un lubrifiant à base d'huile ou de silicone pour limiter les frictions et permettre d'allonger la durée du rapport. 

Conseils @secretsdegeishaa

 Le recours à un lubrifiant à base d'eau ou d'un hydratant vaginal permet d'améliorer considérablement l'inconfort produit par cette pathologie. 

LICHEN SCLÉREUX ATROPHIQUE

"Aussi appelé lichen scléro-atrophique, le lichen scléreux est une maladie de la peau chronique qui touche principalement la région génitale et anale."

Alors comment en venir à bout ?

Les symptômes de fissures et de démangeaisons liés au lichen scléreux atrophique peuvent être soulagés par les actifs émollients et hydratants des lubrifiants à base d'eau ou à base d'huile. Le silicone n'ayant aucune vertu hydratante, il ne peut que contribuer au confort de glisse. 

Conseils @secretsdegeishaa

On peut donc vous conseiller l'utilisation des lubrifiants Mixgliss ou des des huiles nourissantes à base de beurre de karité et de coco.

Mixgliss Eau - Lub Nature 150 ml

 

SYNDROME DE GOUJEROT-SJÖGREN

"Le syndrome de Gougerot-Sjögren (prononcer sjeu-greunne), qui fait parti des syndromes secs, est une affection chronique d’origine auto-immune, c'est à dire liée à une réaction du système immunitaire contre certains constituants de l'organisme, en l'occurrence les glandes exocrines, sécrétant des fluides au niveau de la peau ou des muqueuses."

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome_gougerot_sjogren_pm

Cette maladie vous empêche de sécréter normalement, ce qui entraîne une sécheresse vaginale plus ou moins importante qu'il sera nécessaire de traiter avec une prise médicamenteuse adaptée et prescrit par votre médecin. De plus, bien qu'elle soit connue, cette maladie est assez complexe à détecter car les symptômes, d'une personne à une autre ne sont pas systématiquement les mêmes. Pour finir, comme pour le vaginisme ou la dyspareunie, il existe une notion de primaire et de secondaire. En effet, elle peut se manifester de manière isolée (primaire) ou être associée à un trouble auto-immun (secondaire).

Conseils @Secretsdegeishaa

 Un lubrifiant à base d'eau  ou un hydratant vaginal peuvent aider  à retrouver une certaine lubrification. Elle ne sera pas naturelle (produite par le corps lui même) car il ne s'agit pas d'une simple sécheresse vaginale mais ces types de produits feront en sorte de vous aider à retrouver une libido et une sexualité épanouie et sans douleurs.

 

Article rédigé par @Secrets_de_geishaa et @Ingredientsdebonheur

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Tout savoir sur le Nerf Pudendale | Secrets De Geishaa

Tout savoir sur le Nerf Pudendale

Evelyne Pouron, Kinésithérapeute en Sexologie et en Réeducation Périnéale était la Kinésithérapeute de Morgane alias @Ingredientsdebonheur.
Il leur arrive parfois d’écrire ensemble des articles pour le compte d’ingrédientsdebonheur comme cet article, que Morgane nous a permis d’utiliser pour notre compte car c’est un sujet spécifique qui demande une certaine expertise.

 

 

 

Les douleurs pelviennes chroniques sont des douleurs apparues depuis plusieurs mois et qui entraînent suivant leur intensité une gêne fonctionnelle.

C’est une proportion entre 20 et 30 % des consultations en gynécologie, et ces douleurs peuvent également toucher les hommes.

C’est un problème délicat, car la prise en charge demande une consultation spécialisée et les patients ont du mal à trouver un spécialiste et errent parfois longtemps avec l’impression de ne pas être compris.e ou pris.e au sérieux.

 

QUELLES SONT CES DOULEURS PELVIENNES ?

  •     Brûlures dans la zone vaginale ou anale ;
  •     Douleurs avec le port de vêtements serrés: allodynie ;
  •     Sensation d’un corps étranger dans l’anus et douleurs persistantes à la défécation ;
  •     Douleurs à l’éjaculation ;
  •     Douleurs +++ aux rapports sexuels surtout à la pénétration : dyspareunies ;
  •     Douleurs au remplissage de la vessie et envies très fréquentes de vider la vessie ;
  •     Douleurs au pli fessier et face postérieure de la cuisse.

Le NERF PUDENDAL qui nait dans la région du sacrum  est souvent la cause de ces troubles.

Le diagnostic doit donc être posé avec précision par des médecins spécialisés. Il existe plusieurs centres de diagnostic de la douleur en France.

Ces douleurs sont invalidantes et angoissantes pour les patient.e.s qui vivent en permanence avec celles-ci et un entourage qui ne comprend pas toujours l’importance de ces maux.

 

TRAITEMENTS CONTRE LES DOULEURS PELVIENNES

  •     Traitements médicamenteux ;
  •     Infiltrations ;
  •     Kinésithérapie avec des praticiens formés ;
  •     Ostéopathie ;
  •     Psychothérapie avec relaxation, sophrologie, etc…

 

C’est une prise en charge pluridisciplinaire.

Il existe un traitement chirurgical. Plusieurs techniques peuvent libérer le nerf qui est comprimé.

Le Retentissement sur la vie sociale et sexuelle est important. Il est important de prendre en charge les patientes atteintes de ces douleurs car le symbole du périnée féminin aggrave le vécu douloureux.

Le traitement se fait dans un tableau plus large de soins.

Soigner les douleurs du rachis thoraco lombaire: c’est le « syndrome neuro-myo-fascial » qui entraine des contractures musculaires, des vulvodynies, des cystites interstitielles, et parfois le syndrome du côlon irritable.

C’est une zone très richement innervée, avec des projections émotionnelles importantes.

Des études ont montré que la proportion de ces douleurs est significativement plus élevée chez les patient.e.s qui présentent des antécédents d’abus sexuels ou physiques.

 

CONCLUSION

Ces douleurs pelviennes, une fois identifiées, peuvent être traitées et le fait même de poser le diagnostic aide les patients à mieux surmonter les troubles car un mot est posé sur leurs maux.

Ces traitements sont en général d’une durée de plusieurs mois pour arriver enfin à une vie normale tant sur le plan moral que sur le plan de la vie sexuelle et en général de la vie sociale.

En complément de ces traitements (attention, ce n’est qu’un complément, on ne parle pas d’alternative) on peut tout de même vous conseiller les culottes menstruelles en coton, comme celle de So cup, qui laisseront respirer votre appareil génital tout en lui permettant une absorption optimale. On peut vous conseiller un lubrifiant naturel et hydratant qui vous permettra d’apaiser, de rafraichir et d’hydrater la zone douloureuse comme celui le Mixgliss ou un baume nourrissant pour le vagin comme celui le Baubo Paris, mais on peut également vous conseiller les dilatateurs pour apprendre à appréhender la zone périnéale en douceur comme les dilatateurs vaginaux ou encore une huile pour le corps, comme l'huile corps bio coco karité pour prendre le temps de vous masser et de vous détendre en profondeur.

 

Rédigé par E.POURON Kinésithérapeute spécialisée en Sexologie et en Réeducation Périnéale dans le Val de Marne et par @Ingredientsdebonheur pour @Secretsdegeishaa

Sources : Algies Pelvi- Périnéales et Thérapie Manuelles

Névralgie Pudendale (Dr Mouton Paradot) et Congrès Bruxelles 2018 (Convergences PP)

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Comment savoir si je suis Vaginique ? | Secrets De Geishaa

Comment savoir si je suis Vaginique ?

« Le vaginisme est une contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du planché pelvien qui entourent l’ouverture du vagin »

Le vaginisme est donc une contraction musculaire et involontaire qui va devenir un réflexe. Comme tout muscle, le vagin a la possibilité de se contracter ou de se décontracter et la contraction ne se contrôle pas systématiquement. Lorsque vous avez des crampes par exemple, la contraction n’est pas volontaire.

Dans le cas d’un vaginisme, la contraction va se déclencher dès que quelque chose ou quelqu’un s’approche du vagin, comme un coton tige, un tampon, un doigt, un spéculum, un dilatateur ou encore un pénis. Encore une fois cette contraction n’est pas volontaire et vous avez beau vous dire « c’est bon ça va aller » « c’est bon cette fois-ci c’est la bonne » « c’est bon détend toi » rien n’y fait… Ça ne passe pas !

Il existe tout de même différents types de vaginisme. En effet, il existe le vaginisme primaire, qui est installée depuis toujours ce qui rend la pénétration douloureuse voire impossible. Le vaginisme secondaire, qui s’installe du jour au lendemain suite à un événement traumatique. Le vaginisme global, qui persiste quel que soit le partenaire et à chaque tentative de pénétration vaginale et le partiel qui n’apparait que dans certaines situations comme par exemple lors de la tentative de coït alors que l’insertion d’un tampon est possible.

Lorsqu'on est vaginique, il n’est pas toujours évident de savoir d’où ça vient et pourquoi on est comme ça.

En réalité il n’y a pas vraiment de cause prédéfinie, une peur, un choc émotionnel, un traumatisme ou encore une éducation un peu trop stricte peuvent tous déclencher un vaginisme. (Voir l'article sur le Vaginisme et les Dyspareunies)

Le vaginisme est en fait déclenché par votre cerveau qui ordonne à votre zone périnéale de verrouiller les portes d’entrées. Le cerveau est le moteur de votre corps et s’il a enregistré quelque chose comme étant dangereux ou douloureux pour vous, il va déclencher un signal d’alarme qui se traduit par un blocage total ou partiel. Si vous essayez de forcer malgré tout, vous risquez d’aggraver les choses, d’irriter la zone vaginale, d’engendrer une forte douleur et surtout, votre cerveau va enregistrer tous ces éléments.

 

Alors comment en venir à bout ?

 

D’abord vous pouvez aller voir un gynécologue pour vous assurer qu’il s’agisse bien du vaginisme, si vous avez besoin d’être rassurée. Il faudra être vigilante et s’assurer que votre praticien soit spécialisé dans le vaginisme.

Ensuite, vous avez le choix entre le sexologue, le coach en guérison du vaginisme, le sophrologue, l’hypnotiseur, le kinésithérapeute, la sagefemme ou encore l’ostéopathe.

Quel que soit le choix de votre praticien, il faudra s’assurer que là encore il est spécialisé dans le vaginisme et surtout, les seuls praticiens qui ont le droit de vous manipuler sont : le kinésithérapeute, la sagefemme et l’ostéopathe. De plus, si pour une raison ou une autre vous lui dites non pour être manipulée, il se doit de respecter votre choix. Cette précision est valable pour n’importe quel praticien… Aucun ne doit vous toucher sans votre consentement.

Pour terminer, le choix du praticien ne dépendra que de vous et de ce qui vous convient le mieux. La confiance avec votre spécialiste est quelque chose de primordiale pour avancer.  

 

 

Conseils #Secretsdegeishaa

Pour venir à bout du vaginisme, il est possible de faire comprendre à son cerveau que pénétration ne rime pas forcément avec dangerosité grâce à l’utilisation de dilatateurs par exemple. En effet, les dilatateurs sont des « Sex Toys » médicalisés, de différentes tailles, qui interviennent dans la rééducation périnéale.

Mais il est également possible de travailler sur le lâcher prise. En effet, Pour une personne touchée par le vaginisme ou la dyspareunie, les jeux érotiques, en complément d’un accompagnement, peuvent avoir un impact direct sur le lâcher prise car non seulement ils vont nous aider à nous découvrir, à savoir ce que l’on aime ou non, ce que l’on veut ou pas mais également à se concentrer sur les règles du jeu plutôt que de se concentrer sur la pénétration qui peut être si effrayante.

Pour terminer, vous trouverez sur notre site-internet une box vaginisme prête à devenir votre meilleure allier afin d’avancer vers une guérison certaine ainsi que des séances de lâcher prise organisées par mon équipe et moi même. Pour se faire, vous pouvez prendre rendez-vous, pour des séances en ligne, en nous envoyant un mail ou un message sur nos différents réseaux sociaux.

 

Rédigé par @Ingredientsdebonheur pour @Secretsdegeishaa 

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L'anorgasmie | Secrets De Geishaa

L'anorgasmie


L’anorgasmie c’est le fait pour un individu de ne pas parvenir à atteindre l’orgasme alors que les stimulations sexuelles sont adéquates. Très souvent on qualifie l'anorgasmie comme l’absence totale d’orgasme.

Les personnes ne parvenant pas à atteindre l’orgasme éprouvent tout de même du désir et même du plaisir, mais l'extase ne vient pas et il y a toujours un sentiment d’inaccompli, ou de frustration durant le rapport. Il ne faut pas confondre ce trouble avec les troubles du désir sexuel, qui se caractérisent par une absence récurrente de désir sexuel (que l’on nomme l'anaphrodisie, ou plus communément, l’absence de libido).

Ce blocage touche plus majoritairement les femmes, mais certains hommes connaissent aussi ce trouble de l’orgasme.

L’anorgasmie peut provoquer une frustration et une souffrance personnelle pour l’individu. Elle peut aussi donner lieu à des soucis conjugaux, à de l’impatience de la part de la personne concernée ou de son/sa partenaire, surtout dans les couples qui présentent un défaut de communication et qui sont peu informés sur la sexualité et les troubles associés à la sexualité.

⚜️L'anorgasmie est dite :

  • Primaire, on dit alors qu’elle est présente depuis toujours.
  • Secondaire, quand elle se déclenche après une période normale (sans raison apparente) ou particulière : trouble du désir, trauma, mauvaise expérience sexuelle, après un événement marquant qu'il soit conscient ou non : séparation, découverte d'infidélité, problèmes professionnels, deuil... douleurs, accouchement, maladie, traitement médicamenteux.
  • Partielle, lorsqu’elle est présente uniquement dans certaines positions ou certaines stimulations (ne pas atteindre l’orgasme lorsque l’on est dans une position en particulier ou que l’on stimule certaines de ces zones érogènes)
  • Circonstancielle, lorsqu’elle ne survient pas uniquement dans certaines circonstances (dans un certain cadre, ou lors du rapport sexuel uniquement…)

⚜️Les causes de l'anorgasmie

🔎 Les causes peuvent être psychologiques :

 

  • La difficulté à lâcher prise, la peur d'une perte de contrôle, la peur de l’inconnu, de se trouver dans un situation de vulnérabilité ou la peur du jugement…
  • La difficulté à se concentrer sur son propre plaisir, penser à l’autre avant soi et mettre au centre de l’attention la satisfaction de l’autre uniquement.
  • Le manque de confiance en soi ou en l’autre.
  • Ne pas aimer son corps, le malaise face à sa nudité et/ou une pudeur exacerbée…
  • La peur d’explorer son corps, la méconnaissance de son corps et de ses spots de plaisir.
  • L’absence d’éducation sexuelle et la présence de très solides tabous, un contexte éducationnel stricte, rigide et une répression sexuelle. La transmission d’une image sale de la sexualité (et encore plus féminine) et donc du plaisir et de l’orgasme.
  • L’entretien de fausses croyances sexuelles telles que : l’obligation d’apparition de l’orgasme à chaque rapport et uniquement durant le coït.
  • Une gêne survenue suite à une remarque vexante de la part du partenaire.
  • L’obsession et la comparaison aux autres que l’on juge comme étant plus épanouies sexuellement.
  • La présence d’émotions négatives inhibant la monté de l’orgasme, le stress et la dépression…
  • La pensée polluée par des choses qui n’ont rien à voir avec le moment charnel.

🔎 Les causes peuvent être physiques :

  • Un mauvais état des muscles péri-vaginaux (le périnée).
  • La prise de certains médicaments, inhibiteurs de sérotonine, notamment les antidépresseurs,
  • Finir le rapport sexuel avec l’orgasme de son partenaire et ne pas donner d’importance au sien.
  • Une dysfonction sexuelle de la part du partenaire : troubles érectiles, éjaculation précoce…
  • Le manque, l’absence ou la mauvaise stimulation des zones érogènes,
  • L’incompatibilité sexuelle.

Le manque d’envie et d’excitation, le contexte d’une relation insatisfaisante (mauvais climat, manque de communication, problèmes à répétition, perte de confiance en son/sa partenaire, déception, colère…) vont être aussi des facteurs importants d’anorgasmie. Et il vaut mieux ne pas avoir de rapport sexuel en se forçant car cela ne résout rien…

Le mieux est de communiquer et d’être aidé par un.e spécialiste.

Un abus sexuel, survenu dans l'enfance, ou à n’importe quel moment de sa vie, peut aussi avoir un effet dévastateur sur la sexualité et est un des facteurs importants de l’anorgasmie.

⚜️Que faire face à l'anorgasmie ?

Il est important d’apprendre à lâcher prise. Pour cela pourquoi pas suivre des formations de relaxation, faire des exercices de respiration, faire de la méditation. Il est également important de se réapproprier son corps, de le toucher et de (re)découvrir ses zones génitales par la vue et/ou le touché, connaitre son plaisir, le stimuler seule et transmettre ce qui nous procure du plaisir. On peut intégrer des stimulateurs dans cette réappropriations du corps comme un joujou pour titiller notre clitoris, ou encore un gel stimulant.

Si les causes sont psychologiques (éducation rigide, abus sexuel...), mieux vaut prendre rendez-vous avec un thérapeute psycho-sexologue. Ce type de thérapie permet de découvrir son corps, d'apprendre à ne plus avoir peur de l'orgasme et de trouver les solutions pour vaincre ce problème. Aussi, #Secretsdegeishaa vous proposera très prochainement un accompagnement personnalisé pour amorcer des solutions dans vos problématiques en rapport avec le couple, l'intimité ou la connaissance du corps.

Enfin, il peut être judicieux de formuler une intention, que ce soit pour dédramatiser, que ce soit pour s’aimer, se trouver plus désirable, plus jolie… Faire un travail sur soi pour gagner en confiance en soi :

  • Se répéter avec conviction que nous méritons le plaisir, que nous le voulons, se fondre dans le contexte charnel et vider son esprit,
  • Se répéter face à un miroir chaque jour que nous sommes attirante, belle, désirable.
  • Dédramatiser la situation, car ne pas obtenir un orgasme ne veut pas dire être anormal, ce n'est pas une pathologie, cela peut totalement se résoudre avec un profond travail sur soi et une meilleure connaissance de ses envies, de son corps et de sa sensibilité sexuelle...

 

@sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com

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Les Hommes et le Vaginisme | Secrets De Geishaa

Les Hommes et le Vaginisme

Aujourd’hui nous allons nous intéresser aux hommes mais pas n’importe lesquels. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à ceux qui accompagnent les femmes vaginiques. D’ailleurs, on pourrait même parler des partenaires de vie au sens large. Toujours est il qu’aujourd’hui nous allons nous adresser aux personnes vaginiques et aux personnes qui les accompagnent !

Pour commencer, je vais m’adresser aux personnes vaginiques qui peuvent se sentir parfois abandonnées ou incomprises par leurs partenaires. En effet, pour nos cher.e.s partenaires, il n’est pas toujours évident de comprendre ce qu’une personne vaginique peut être en train de vivre. Le vaginisme est souvent très abstrait pour une personne directement touchée par cette pathologie alors vous imaginez bien que pour une personne qui ne ressent pas toute cette peur, toute cette colère et toute cette douleur, c’est encore plus compliqué à comprendre.

Le vaginisme, pour une personne extérieur peut être tout aussi terrifiant qu’abstrait. Il est vrai qu’une personne vaginique ne se préoccupe pas toujours, égoïstement, de ce que son partenaire peut ressentir à son égard car elle se focalise essentiellement sur elle-même et sur le fait de ne pas avoir une sexualité dite normale. Il est donc compréhensible qu’il y ai parfois un manque de compréhension. Le partenaire qui aura du mal à comprendre ce qu’il se passe et pour qui la situation ne sera pas toujours des plus faciles à vivre, va à son tour égoïstement se focaliser sur elle-même et sur ses propres besoins au risque de devenir pressant, insistant, agacé et pas toujours très courtois.

Pour que votre partenaire se sente concerné et arrive à vous comprendre il faut que vous lui expliquiez ce que vous vivez actuellement et comment il peut vous accompagner au mieux…

Ensuite si je devais m’adresser à vous, les partenaires de nos vaginiques bien aimées, je vous l’accorde, il n’est pas toujours évident de savoir ce que les femmes ou les personnes vaginiques en générales ont derrière la tête… Ont-elles peurs ? De quelle type de sexualité ont-elles envie (Externe ou Interne) ? Ont-elles envie de pénétration ? Ont-elles encore envie de nous ? Telle sont les questions !

En même temps, si on ne leur pose pas la question on ne peut pas deviner…

 

 

  1. La communication… Base de TOUT !

La communication est le fondement d’un couple de façon de générale mais c’est encore plus vrai pour un couple qui vit le vaginisme au quotidien. Vous avez le droit de poser des questions, de vous intéresser à ce qu’elle vit mais vous avez aussi le droit de vous exprimer à ce sujet quelque soit votre sentiment.

C’est en communicant que vous pourrez avancer main dans la main, surmonter les obstacles du quotidien et surtout que vous pourrez vous guider mutuellement sur le chemin de la guérison !

Trucs & Astuces de @Secretsdegeishaa

« Sex Talk » est un jeu qui, indirectement, va vous inciter à parler de tout et de rien mais surtout qui va vous permettre d’en apprendre d’avantage sur les pensées secrètes de votre partenaire.

 

  1. L’attention… Primordial !

Lorsque l’on parle sexualité, le plaisir personnel est primordial mais penser au plaisir de son ou sa partenaire est aussi quelque chose qu’il ne faut pas négliger… La sexualité c’est le fait de s’abandonner pleinement à une personne avec qui on entre en fusion. Mais pour cela il faut que le plaisir soit parfaitement partagé.

Trucs & Astuces de @Secretsdegeishaa

« Amethyst Amande Douce » est une huile de massage bio à base d’amande douce pour le côté cocooning mais également et surtout à base de pierres précieuses afin de lutter contre le stress. En sommes, cette huile de massage est un doux mélange de partage et de tendresse.

 

  1. Ne penser pas pour les autres…

Lorsque l’on parle sexualité il n’est pas toujours évident de trouver le juste milieu. Entre égoïsme et anticipation, il n’y a parfois qu’un pas. Pour autant, penser à la place de notre partenaire n’est pas une solution ! En effet, une personne vaginique apprécie que son partenaire soit doux et attentionné mais elle n’aime pas non plus que son partenaire devienne complétement passif sous prétexte qu’il pense que sa partenaire peut avoir peur ou mal…

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“30 DAY FOREPLAY CHALLENGE (FR/PT)” est jeu est pour toutes les personnes vaginiques l’opportunité de retrouver une certaine complicité, une certaine envie et un certain plaisir sexuel par de petites actions simples à effectuer quotidiennement sans se prendre la tête avec la fameuse pénétration. Ainsi, vous n’aurez plus besoin d’anticiper pour votre partenaire !

 

  1. L’accompagnement… Important !

Pour terminer, accompagner une personne vaginique sur le chemin de la guérison est tout aussi important que les trois autres points. En effet, une personne vaginique a parfois besoin qu’on la soutienne et qu’on l’encourage car ce n’est pas toujours évident de se battre contre soi-même. Toutefois, en étant accompagnée, c’est toujours plus simple et ça donne une réelle motivation. Pour cela, il vous suffit de vous intéresser à votre partenaire et de lui demander ce qu’elle attend de vous, de lui demander comment vous pourriez l’aider et de pourquoi pas prendre des initiatives comme par exemple l’accompagner lors de ses différents rendez-vous, prendre part aux exercices, être dans la compréhension et ne pas la brusquer, aller à son rythme, la rassurer…

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« Les Dilatateurs » sont faits pour pouvoir aider dans la rééducation périnéale et pour faire comprendre au cerveau que la pénétration ne rime pas nécessairement avec danger. Vous pourriez donc accompagner votre partenaire et prendre ces dilatateurs en mains afin de les travailler ensemble. Votre partenaire pourrait ainsi apprendre à lâcher prise, apprendre à vous faire confiance et se sentir soutenue par celui qui l’accompagne au quotidien.

 

Ecrit par @Ingredientsdebonheur pour @Secretsdegeishaa

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Différence entre Vaginisme et Dyspareunie | Secrets De Geishaa

Différence entre Vaginisme et Dyspareunie

« Le vaginisme est une contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du planché pelvien qui entourent l’ouverture du vagin »

Le vaginisme est donc une contraction musculaire et involontaire qui va devenir un réflexe. Comme tout muscle, le vagin a la possibilité de se contracter ou de se décontracter et comme tout muscle, la contraction ne se contrôle pas systématiquement. Lorsque vous avez des crampes par exemple, la contraction n’est pas volontaire.

Dans le cas d’un vaginisme, la contraction va se déclencher dès que quelque chose ou quelqu’un s’approche du vagin, comme un coton tige, un tampon, un doigt, un spéculum, un dilatateur ou encore un pénis. Encore une fois, cette contraction n’est pas volontaire et vous avez beau vous dire « c’est bon ça va aller » « c’est bon cette fois-ci c’est la bonne » « c’est bon détend toi » rien n’y fait… Ça ne passe pas !

Il existe tout de même différents types de vaginisme. En effet, il existe le vaginisme primaire, qui est installé depuis toujours ce qui rend la pénétration douloureuse voire impossible. Le vaginisme secondaire, qui s’installe du jour au lendemain suite à un événement traumatique. Le global, qui persiste quel que soit le partenaire et à chaque tentative de pénétration vaginale et le partiel qui n’apparait que dans certaines situations comme par exemple lors de la tentative de coït alors que l’insertion d’un tampon est possible.

Lorsqu’on est vaginique, il n’est pas toujours évident de savoir d’où ça vient et pourquoi on est comme ça.

En réalité il n’y a pas vraiment de mode d’emploi, une peur, un choc émotionnel, un traumatisme ou encore une éducation un peu trop stricte peuvent déclencher un vaginisme.

Le vaginisme est un fait déclenché par votre cerveau qui ordonne à votre zone périnéale de verrouiller les portes d’entrées. Le cerveau est le moteur de votre corps et s’il a enregistré quelque chose comme étant dangereux ou douloureux pour vous, il va déclencher un signal d’alarme qui se traduit par un blocage total ou partiel et si vous essayez de forcer malgré tout, vous risquez d’aggraver les choses, d’irriter la zone vaginale, d’engendrer une forte douleur et surtout, votre cerveau va enregistrer tous ces éléments.

 Alors comment en venir à bout ?

D’abord vous pouvez aller voir un gynécologue pour vous assurer qu’il s’agisse bien du vaginisme, si vous avez besoin d’être rassurée. Mais il faudra être vigilante et s’assurer que votre praticien soit spécialisé dans le vaginisme.

Ensuite, vous avez le choix entre le sexologue, le coach en guérison du vaginisme, le sophrologue, l’hypnotiseur, le kinésithérapeute, la sage-femme ou encore l’ostéopathe.

Quel que soit le choix de votre praticien, il faudra s’assurer que là encore il est spécialisé dans le vaginisme et surtout, les seuls praticiens qui ont le droit de vous manipuler sont : le kinésithérapeute, la sage-femme et l’ostéopathe. De plus, si pour une raison ou une autre vous lui dites non pour être manipulée, il se doit de respecter votre choix. Cette précision est valable pour n’importe quel praticien… Ils ne doivent vous toucher qu’avec votre consentement.

Pour terminer, le choix du praticien ne dépendra que de vous et de ce qui vous convient le mieux. La confiance avec votre spécialiste est quelque chose de primordiale pour avancer.  

 

« Les dyspareunies sont des douleurs vaginales qui peuvent apparaitre, lors des rapports sexuels, à la pénétration, mais également au cours de toutes sortes de pénétrations vaginales. »

 

Cette douleur latente, qui se nomme la vulvodynie, peut s’exprimer de différentes manières : brûlures, démangeaisons, picotements, sensation d’aiguille…
La vulvodynie n’est rien d’autre qu’une douleur de la vulve.
Elle est le plus souvent révélée lors d’un rapport sexuel, mais peut être aussi ressentie dans d’autres contextes : être assise sur une selle de vélo, chez la cavalière ou si on porte un vêtement trop serré susceptible de créer un frottement.

Parfois cette douleur est précisément localisée au niveau de l’entrée du vagin appelé le vestibule, on appelle donc cette douleur la vestibulodynie qui n’est rien d’autre qu’une douleur du vestibule. On pourra également l’appeler vestibulite lorsque celui-ci est enflammé.

 

 

Comme pour le vaginisme il existe une notion de dyspareunie primaire et secondaire.
La dyspareunie primaire est une douleur ressentie dès le premier rapport sexuel et qui persiste à chaque rapport sexuel. Quant à la dyspareunie secondaire, elle s’installe du jour au lendemain alors que vous aviez une vie sexuelle épanouie.

 Mais on peut également parler de dyspareunie superficielle et/ou profonde.
Pour la dyspareunie superficielle, la douleur sera localisée à l’entrée du vagin alors que pour la dyspareunie profonde, la douleur profonde sera localisée au fond du vagin. En revanche, il est tout à fait possible souffrir de ces deux formes en même temps.

La sécheresse vaginale, le manque de lubrification lors d’un rapport sexuel avec votre partenaire, les contraceptifs (pilule à forte imprégnation progestative par exemple) la mycose, le vaginisme, l’endométriose, les IST, un accouchement compliqué, des troubles hormonaux, la ménopause, des infections urinaires à répétition… Sont des facteurs qui peuvent favoriser les dyspareunies.

Mais l’anxiété, la dépression, avoir subi des actes de violences notamment pendant l’enfance, ou le manque de soutien moral sont des facteurs qui peuvent également favoriser les dyspareunies.

 Alors comment en venir à bout ?

 Exactement comme pour le vaginisme, vous pouvez aller voir un gynécologue pour vous assurer qu’il s’agisse bien d’une dyspareunie si vous avez besoin d’être rassurée. Mais il faudra être vigilante et s’assurer que votre praticien soit spécialisé dans ce type de pathologies. Si nécessaire, il pourra alors vous orienter vers un spécialiste plus à même de vous aider.

#Secretsdegeishaa applique donc les conseils de @Osteofeminin qui sont :

AUX TOILETTES

 On TAPOTE légèrement la vulve pour s’essuyer… PAS DE FROTTEMENTS appuyés !

SOUS LA DOUCHE

 Lorsque l’inflammation est très prononcée, l’eau claire suffira mais en temps normal, il est possible d’utiliser des savons tels que le savon d’alep ou encore des gels nettoyants doux, spécialement pour votre intimité.

Attention, une toilette intime ne veut pas dire une toilette vaginale, de plus, la composition de vos produits est primordiale car même si vous ne touchez pas votre vulve, n’oubliez pas votre corps ne fait qu’un et que les produits de beauté peuvent pénétrer dans les tissus de votre peaux et se propager aux endroits les plus fragilisés.

APRES LA DOUCHE

 On applique une huile végétale, un agent hydratant ou encore un baume nourrissant.

Il est important de venir hydrater et nourrir quotidiennement, que vous soyez en crise ou non, de la même façon que vous le feriez pour votre visage. Cela permettra de faciliter la pénétration.

 En huile végétale, @osteofeminin vous conseille l’huile d’onagre pour ses propriétés assouplissantes, adoucissantes, apaisantes et restructurantes… Tout ce qu’il faut pour apaiser une vulve irritée !
Sinon : JOJOBA, AMANDE DOUCE, COCO… peuvent suffire.

Attention, on évite les jeans ultra slim, ultra serrés, on évite les sous-vêtements de mauvaise qualité ou trop serrés. On viendra donc privilégier le coton et surtout, on fait attention même lorsqu’on dort. C’est bien beau de vouloir être séduisante pour notre partenaire même lorsque l’on va se coucher mais ce n’est pas une raison pour négliger notre intimé.

AU LIT

On applique un lubrifiant à base d’eau comme le egg lotion ou le Maxigliss Lub qui pourra ainsi favoriser la lubrification, l’hydratation et surtout faciliter la pénétration, quelle qu'elle soit.

EN PLUS :

#Secretsdegeishaa vous conseille :

Pour venir à bout du vaginisme, il est possible de faire comprendre à son cerveau que pénétration ne rime pas forcément avec dangerosité grâce à l’utilisation de dilatateurs par exemple. En effet, les dilatateurs sont des « Sex Toys » médicalisés, de différentes tailles, qui interviennent dans la rééducation périnéale.

Mais il est également possible de travailler sur le lâcher prise. En effet, Pour une personne touchée par le vaginisme ou la dyspareunie, les jeux érotiques, en complément d’un accompagnement, peuvent avoir un impact direct sur le lâcher prise car non seulement ils vont nous aider à nous découvrir, à savoir ce que l’on aime ou non, ce que l’on veut ou pas, mais également à se concentrer sur les règles du jeu plutôt que de se concentrer sur la pénétration qui peut être si effrayante.

 

Rédigé par @Ingredientsdebonheur et @Osteofeminin pour @Secretsdegeishaa

 

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Troubles sexuels masculins | Secrets De Geishaa

Troubles sexuels masculins

 

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Le vaginisme, c'est quoi ? | Secrets De Geishaa

Le vaginisme, c'est quoi ?

 

C’est cette contraction automatique et involontaire que nos muscles péri-vaginaux opèrent à chaque tentative de pénétration d’un « corps étranger », cela pouvant aller du tampon au pénis.

 

Une femme souffrant de vaginisme peut également avoir du mal à insérer ne serait-ce qu’un coton tige dans son vagin. Le vaginisme n’est pas un phénomène rare chez les femmes. En effet, les professionnels de la sexologie ainsi que de la gynécologie reçoivent beaucoup de patientes atteintes de vaginisme.

 

Dans le plus fréquent des cas, le vaginisme survient dès le premier rapport, mais il peut aussi survenir plus tard dans la vie sexuelle d’une femme. C’est-à-dire qu’une femme ayant toujours réussi à avoir des rapports sexuels peut souffrir au cours de sa vie sexuelle de vaginisme.

 

Dans un cas comme dans l’autre, le vaginisme peut apparaitre à la suite d’un problème gynécologique ou psychologique.

En effet, par suite de douleurs génitales, un effet de vaginisme peut se produire. Une malformation génitale peut également entraîner physiologiquement dans ce cas l’impossibilité de pénétration et enfin la ménopause ou une infection vaginale peuvent entrainer blocages et douleurs vaginales…

 

Mais les causes sont plus rarement gynécologiques et plus fréquemment psychologiques.

Psychologiquement, les traumatismes (abus sexuels, chocs émotionnels, violences gynécologiques ou obstétriques), la pression socio-culturelle (tabous culturels et familiaux, transmission d’une image sale de la sexualité, éducation rigide et absolument pas centrée sur la communication), l’appréhension, le stress, ou les troubles émotionnels peuvent causer un vaginisme. Mais tout simplement la relation avec le partenaire, s’il y a conflit, un profond mal-être non résolu dans le couple, peut entraîner des barrières psychologiques auxquelles le corps réagit !

 

Également, on peut évoquer comme l’un des facteurs du vaginisme : l’hypersensibilité. D’après l’expérience d’une spécialiste en vaginisme, il en est ressorti que la plupart des femmes reçues pour ce trouble avait une peur et une appréhension de la douleur plus accrue que la moyenne des personnes. En effet, ces femmes ont à 90% un profil hypersensible, ce qui veut dire qu’elles vont ressentir les émotions, les douleurs et toutes formes de sensation de manière décuplée ! Ainsi la sensation de la première fois paraîtra encore plus impressionnante qu’elle ne l’est pour d’autres en réalité.

 

Aussi, on peut parler plus psychiquement de douleurs psychologiques possédées par ces femmes. En effet, les réalités du terrain montrent que les femmes exposées à ces troubles ont été, pour une grande partie, dans une relation plutôt conflictuelle avec leurs parents.

 

« Quand j’interrogeais mes patientes sur leur passé, elles me disaient souvent qu’elles n’avaient eu aucun problème en terme psychologique, jamais subis d’abus sexuel, de harcèlement, de choc émotionnel pouvant expliquer leur vaginisme. Puis je creusais, et il en est ressorti un constat : beaucoup d’entres elles avaient des relations conflictuelles avec leur maman, et ça, c’est très révélateur… »

                               

Paroles d’une Coach spécialisée dans le vaginisme.

 

Les petites filles ont tendance à idéaliser leur maman, il y a une réelle sacralité de la maman, qui va donner lieu à des blocages lorsque l’idéal imaginaire de la maman sacrée disparait en raison d’une relation qui tend à se dégrader. Cela va créer plus de distance entre la mère et la fille, ce qui peut impacter par la suite le cheminement sexuel de la femme.   

Le corps est très perméable émotionnellement, il a une mémoire et notre subconscient va en subir les conséquences, résultat : cela se traduit en une douleur psychique et physique.

Aujourd’hui, le vaginisme n’est plus un cas isolé et inconnu. Les cas de vaginisme sont fréquents et donc de plus en plus connus et traités par le corps médical. Cela a permis une réelle avancée au niveau de l'avancée des traitements et des solutions.

 

Comment se délivrer de son vaginisme ?

 

Cela passe par l’apprentissage de son corps et en particulier l’apprentissage de sa zone génitale, par la prise de conscience et, progressivement, de contrôle de ses muscles, par l’apprentissage seule du travail de ses muscles périnéaux.

Il est possible de faire travailler ses muscles à l’aide de ses doigts et du lubrifiant.

Il existe également des Kits médicaux spécifiquement dédiés à ce problème, pour aider à lutter contre le vaginisme. Ce sont des dilatateurs vaginaux. 

Ces Kits vont aider progressivement à la pénétration par l’utilisation de dilatateurs de différentes tailles permettant aux femmes d’être plus en confiance puisque qu’elles vont apprendre leur corps et la pénétration par elles-mêmes tout en ayant le contrôle de la profondeur de la pénétration et ainsi elles peuvent réduire ce blocage psychologique et donc la douleur qui l’accompagne. Ces Kits sont vendus chez Secrets de Geishaa.

 

Vous êtes atteinte de vaginisme et vous souhaiter en parler ?

 

Nous vous proposons d’échanger dans notre groupe de discussion privé ; Pour en savoir plus, contactez-nous directement sur notre Instagram : @secrets_de_geishaa

Nous vous proposons également un programme d'accompagnement en guérison du vaginisme par une Coach spécialisée.

 

@sens.u.elles & @secrets_de_geishaa 



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