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Sexualité , couple & société

Les Hormones | Secrets De Geishaa

Les Hormones

Les hormones sont des substances produites dans le corps par les glandes du système dit « endocrinien ». C’est principalement cet ensemble qui va réguler notre organisme par le biais du système nerveux. Nous disposons d’une multitude d’hormones et chacune d’entre elles a un rôle à jouer qui lui est propre !

En effet, les hormones seront actrices de nos humeurs, nos envies, en lien étroit avec le système nerveux, ce sont elles qui vont envoyer un signal à notre cerveau pour nous donner envie de manger, boire, dormir, ou de faire l’amour. Ce sont elles aussi qui nous donneront des pulsions d’adrénaline, elles seront aussi en relation direct avec nos émotions comme la tristesse, la joie, la colère.

Elles jouent également un grand rôle dans l’amour, car l’amour est en réalité une réaction totalement chimique du cerveau qui produit une quantité importante d’hormones. Il s'agit notamment d’une hormone qui a tous les effets d’une drogue, elle provoque un sentiment d’extase et d’euphorie et situe l’être aimé un grade au-dessus de tout le monde.

L’ocytocine contribue à l’amour et à l’attachement, elle construit ce lien fort entre deux personnes, elle se délivre lors de l’orgasme, elle va créer confiance et attachement à la fois pour l’homme et pour la femme. Lors de l’allaitement, cette dernière va créer également de l’attachement entre la maman et son enfant. Il a été d’ailleurs démontré que plus on a de relations sexuelles avec notre partenaire plus l’attachement aura tendance à s’accroître 

Comme vous l’aurez compris, les hormones sont un peu comme des supers héroïnes, elles géreront en équipe toutes les particularités de l’organisme. En plus de réguler nos émotions, de placer de l’amour et du lien entre les individus, elles régulent aussi tous les mécanismes physiologiques : la régulation de l’insuline dans le corps, l’émission de lait durant l’allaitement, la régulation de l’eau, la digestion, elles régulent la température du corps, l’énergie... et quantité d’autres choses ! Bref les hormones ont une place centrale et sont parfaitement enclenchées pour synchroniser notre corps et maintenir une harmonie.

 

Cependant, les hormones n’ont généralement pas très bonne réputation, car souvent lorsqu’on les évoque, ce n’est pas pour en dire du bien…

En effet, les hormones sont les garantes de notre équilibre physiologique et de notre santé, pour autant elles sont aussi très sensibles ! Elles seront vite perturbées par des facteurs externes que l’on connaît assez bien : le stress, la fatigue, la pollution ; l’environnement, l’alimentation, les substances chimiques nocives.

Ainsi, en étant si importantes et si sensibles, elles peuvent très vite impacter négativement l’organisme, puisque leur déséquilibre entraînera aussitôt des effets visibles au niveau physique ou psychologique.

 

Globalement les hormones auront un impact totalement naturel sur le corps puisqu’elles jouent un rôle important lors de la puberté !

C’est à ce moment qu’elles rentrent en jeu notamment pour provoquer nos premières règles, ou faire pousser nos premiers poiles. Elles sont délivrées ensuite tout au long de notre vie pour maintenir l’équilibre de notre cycle menstruel.

Le maintien de l’équilibre hormonal dépendra physiologiquement des récepteurs hormonaux. Les hormones fonctionnent dans le corps en gagnant chacune leur récepteur respectif. Quand une hormone gagne son récepteur elle est alors actionnée et cela donne au corps les moyens de bien fonctionner.

Le corps peut être fragilisé si le système endocrinien l’est. Et cela peut se produire en cas de déséquilibre hormonal, quand il y a trop d’hormones dans le sang ou pas assez. Ces déséquilibres peuvent être causés par des facteurs liés à l’histoire de notre corps (puberté, règles, grossesse, ménopause, maladie...) où nos hormones peuvent être assez impactées. Mais certains facteurs externes vont aussi perturber le bon fonctionnement de nos hormones. Les substances chimiques externes et nocives à notre santé seront des perturbateurs endocriniens car ils vont troubler le fonctionnement et l’harmonie naturelle de nos hormones.

C’est ce qu’il se passe notamment avec les hormones synthétiques contenues dans nos moyens de contraception hormonaux. Les hormones synthétiques tentent d’imiter les hormones naturellement présentes dans notre corps. Seulement elles ne les imitent que de manière imparfaite, ce qui crée des signaux différents de ceux qu’envoient habituellement nos hormones naturelles, et qui va perturber l’équilibre qui est en soi déjà très fragile.

 

Rédigé par @sens.u.elles pour @Secrets_de_geishaa

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Sexualité et Handicap | Secrets De Geishaa

Sexualité et Handicap

La sexualité est déjà un sujet en soi très complexe, pour peu que notre épanouissement sexuel soit parasité par plusieurs facteurs externes tels que : l’environnement, le stress, les hormones, notre relation...

Parfois entre aussi un autre facteur encore plus compliqué à gérer, celui du handicap ou de la maladie.

Le handicap fait partie de la vie de beaucoup de personnes, cela représente 12 millions de personnes touchées en France. Et être en situation de handicap c’est aussi connaître une vie sexuelle.

Le sujet est porteur d’un double tabou puisque d’une part, nous avons le sujet du handicap et de la maladie chronique, qui sont des sujets que l’on aborde encore parfois avec gêne, et d’autre part, le sujet de la sexualité qui aujourd’hui encore a du mal à être évoqué dans certains contextes, dans certaines communautés. La fusion de ces deux tabous crée un tabou encore plus colossal.

Le tabou se creuse encore plus dans la mesure où on pourrait extérieurement avoir tendance à estimer que les personnes en situation de handicap n’accorderont pas vraiment d’importance à la vie sexuelle, du fait de leur handicap, qui prend déjà une place considérable dans leur vie. Certaines personnes peuvent alors se dire qu’elles n’ont pas de temps à consacrer à ces plaisirs…

Or le handicap n’empêche pas l’envie et la nécessité d’avoir une vie sexuelle.

La sexualité reste avant tout un facteur de bien être au quotidien, l’épanouissement sexuel permet l’entretien d’un bien-être social, émotionnel et agit forcément sur notre santé.

La difficulté du handicap en termes d’épanouissement sexuel est que les troubles du quotidien peuvent être accentués par le handicap. Le fait d’être en situation de handicap peut accroître un manque de confiance en soi, de même il y a un travail conséquent à faire vis-à-vis de l’acceptation de son handicap et son adaptation aux différents contextes.

Certaines maladies / handicaps entraîneront des variations d’humeur. Ainsi, ces personnes arriveront plus ou moins à trouver un équilibre en fonction de leur état de santé du moment.

D’autres vont entraîner des changements physiques, comme c’est le cas du cancer, vis-à-vis de la perte de cheveux qu’entraîne la chimiothérapie ou encore de l’ablation du sein... Et beaucoup d’autres maladies entraînent des changements physiques importants qui impactent directement notre moral et requestionnent notre confiance en nous-même, en notre physique...


Le handicap et la maladie peuvent présenter également des problématiques vis-à-vis de l’appareillage qui est nécessaire au quotidien. Les différents kits nécessaires à l’entretien de la santé des personnes en situation de handicap impliquent un besoin de s’organiser et une charge mentale supplémentaire qui peuvent ne pas être propices au maintien de l’excitation où peuvent entraîner certains désagréments émotionnels ou physiques.

Au-delà des prises médicamenteuses quotidiennes et des problématiques d’appareillages qui impliquent ainsi une grande organisation, le handicap et la maladie peuvent impliquer, soit à cause des médicaments soit directement du fait de la maladie / du handicap, des baisses considérables de libido, des sécheresses vaginales voir même des infections, une fatigue conséquente et des rapports très douloureux.

Il n’est pas rare pour ces personnes de se sentir mal vis-à-vis de leur sexualité et qu’elles ressentent également de la culpabilité vis-à-vis de leur partenaire, car il y a une réelle souffrance vis-à-vis de l’incapacité physique et psychologique de partager des moments fusionnels. « J’ai l’impression de ne pas être capable de faire cette chose si banale » nous témoigne une jeune femme atteinte d’un handicap.

De plus, certains handicaps entraînent un niveau d’autonomie plus ou moins faible et ici il est intéressant de s’interroger quant au respect de la vie intime de ces personnes. Une fois de plus, pour le bien-être de tous, il est important de laisser le choix et la liberté d’avoir une vie privée et une vie intime, en les accompagnant par de l’information.



Il est essentiel pour les personnes en situation de handicap d’être initiées à une écoute et une compréhension profonde d’eux-mêmes, de leur corps, de leurs ressentis et de leurs émotions. Cela demande comme pour chaque individu un effort d’écoute des signaux de notre corps, de manière encore plus accentuée.

Mais bien entendu ces personnes ont besoin plus que jamais d’être soutenues au quotidien. Aussi, le soutien du / de la partenaire est primordial. Il est important de savoir poser des mots, mais aussi d’adopter un comportement qui permet d’aider le / la partenaire porteur.euse de handicap.

Aussi, il est important de se dissocier de son handicap ou de sa maladie. Ce n’est pas parce que nous sommes porteure.se d’une maladie que celle-ci nous définit. Le fait de formuler au quotidien les choses d’une autre façon permet de faire un réel travail psychologique, on envoie un message inconscient au cerveau : « Je suis porteuse d’une maladie » et non « Je suis malade. », cela veut dire la même chose mais cela change tout car c’est une façon de disjoindre de soi la maladie.

Il est nécessaire qu’en tant que femme porteuse d’un handicap de savoir qu’avant d’être handicapée nous sommes femme avant tout et, pour cela, il est bon de se faire plaisir, de jouir de son quotidien, du fait de porter de jolies tenues porter des perruques si cela fait du bien, de porter du maquillage ou tout ce qui pourrait faire plaisir. Rien n’est à laisser de côté pour se rendre heureuse...




@sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com
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Tabous de la sexualité & impact sur la vie de couple | Secrets De Geishaa

Tabous de la sexualité & impact sur la vie de couple

Certains ont grandi avec l’idée consciente ou inconsciente que le plaisir de la sexualité était réservé aux hommes et aux filles dites « faciles ». Malheureusement cette idée s’étend également chez les femmes. En effet, certaines vont penser que diriger sa sexualité, aimer le sexe tout simplement et ressentir du désir est honteux, sale, inconcevable.

Cette idée pleine de tabous, peut paraitre dépassée mais existe encore dans certaines cultures. Elle repose sur l'idée qu’une femme « respectueuse » et « exemplaire », une « bonne épouse » aura pour rôle d’assouvir les besoins de son homme, de répondre à « ses devoirs conjugaux », toujours dans un cadre « puritain » et avec des limites.

Ces limites incluent : une sexualité encadrée par une institution (mariage…), pas de pratiques considérées comme déviantes, ne jamais aller trop loin dans la sexualité et se contenter de ce qui est perçu comme « normal » ...

Cela s’apparenterait presque à contrôler la chambre à coucher des couples vous ne trouvez pas ?

 

Le tabou autour de la sexualité va impacter en priorité la sexualité féminine, qui sera passée sous silence. La femme dans ce contexte sera perçue comme un être plus « fragile », qu’il faut « préserver ». D’ailleurs on conseillera plus souvent aux femmes qu’aux hommes de rester vierge. Aussi, l’honneur familiale reposera bien plus souvent sur la femme que sur l’homme. Par exemple, une grossesse hors mariage pour une femme peut valoir des conséquences très lourdes, allant jusqu’au crime d’honneur, ce qui sera moins le cas pour l’homme ayant mis enceinte une femme hors mariage.

Certains critères de sélection dans le choix de l’épouse passeront par les parents, les hommes souhaiterons prendre pour épouse une femme qui conviendra à leurs parents, parfois au détriment de ce qu’ils souhaitent au fond d’eux.

Cet aspect puritain assigné à l’image de la femme a pour conséquence des freins dans les libertés sexuelles du couple, puisque l’on ne peut s’imaginer pratiquer une sexualité qui casserait cette image de femme pure, sage et de « bonne famille ». Cela reviendrait à salir cette femme que l’on souhaite avant tout préserver.

De ce fait, pour les deux partenaires, il peut sembler très difficile, voire impossible, d’avouer ses fantasmes et surtout de les réaliser dans le cadre de leur sexualité conjugale. L’homme comme la femme vont penser que cela ôterait la pureté ou l’innocence présumée de la femme.

Ainsi les femmes ayant des fantasmes peuvent se sentir frustrées et anormales d’y penser, elles se remettront en question et culpabiliseront sans ne jamais pouvoir en parler à qui que ce soit, car ces confidences leur paraissent inavouables et socialement inacceptables.

Les hommes quant à eux s’accorderont un peu plus ce « droit au fantasme ». Seulement, ces fantasmes ne doivent pas se mêler au cadre socialement perçu comme étant pure et sacré. Ainsi beaucoup enfouiront des fantasmes qu’ils rêvent de réaliser mais ne pourront imaginer leur femme dans cette aventure.

Sous la contrainte sociale, certains mariages ne seront pas totalement libres dans leur sexualité, car les tabous régiront les limites à ne pas franchir et contrôleront d’une certaine façon les rapports sexuels des couples.

Les pulsions et les désirs seront puissants mais enfouis, créant un manque dans la sexualité, et une recherche de « l’interdit ».

L’homme qui aura plus de facilité à s’avouer ses fantasmes, ressentira le besoin de les réaliser mais ne pourra entraver à l’image pure de sa femme, qui, selon lui, ne peut de toute manière convenir à son image fantasmée de la sexualité.

Cette femme, il a pris tant de peine à la mettre à nue, il a pris aussi tant de peine à entamer son premier rapport sexuel avec elle, la voyant comme une chose fragile, innocente, qu’il ne faut pas dénaturer, l’affranchissement du premier rapport était déjà rude, alors la suite est bien impensable... Il est pour lui impossible de lui confier tous ses désirs et ses pulsions, cette femme n’a rien à voir et ne doit rien avoir à faire avec ce monde.

Elle ne comprendrait pas cet univers « interdit » et si elle le comprenait, son partenaire ne la comprendrait pas. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, ces hommes ne souhaitent pas en parler avec celle qui représente pour eux l’inébranlable image de la pudeur, de l’honneur mais aussi de la maternité, et ils ne souhaitent pas imaginer que celle-ci puisse entretenir le même type de fantasme. La pureté ne peut s’associer à « l’interdit » .

D’autant plus de raisons pour créer une véritable barrière entre ses fantasmes et ce qui est socialement acceptable dans la sexualité du couple.

L’image sacrée de la femme, figure de la pureté et de la maternité, enjoindra le partenaire à vouloir s’éloigner de sa conjointe pour ne pas la salir avec ses fantasmes « impures ». Il continuera cependant de penser qu’il est normal de devoir assouvir ses désirs. Ainsi, pour combler ses pulsions tout en préservant sa femme, il légitimera l’adultère.

Quelle tristesse de penser qu’un fantasme est sale. Quelle tristesse de penser que communiquer et partager avec sa femme ses désirs les plus insolites revient à la salir. Avoir un fantasme, le partager avec l’être aimé, ce n’est pas sale. En réalité, c'est tromper par manque de communication, par la cause de ces fausses croyances et de tabous, qui est sale et surtout bien triste.

Il est important de savoir qu’aucune pratique n’est sale, l’important réside dans le consentement. Si l’autre est d’accord, alors pourquoi se priver d’un plaisir qui nous habite ? La femme n’a également pas moins le droit que l’homme d’avoir des fantasmes.

Dans certains couples, le fait même de parler de sexe paraît inconcevable, alors même que ce couple fait l’amour. Il est clair que la qualité de ces relations, que ce soit les relations sexuelles ou la relation humaine du couple, ne peuvent être convenablement entretenues sans communication.

Le tabou face à la sexualité entraînera des incompréhensions, des frustrations, de la culpabilité et de l’insatisfaction. Il est important, voire indispensable, de libérer la parole pour l’épanouissement sexuel du couple. Il ne faut plus laisser interférer dans nos relations de couple les idées provenant de l’extérieur, car nos envies, nos désirs, nos pratiques ne regardent que nous et la seule chose dont il faut s’inquiéter c’est du consentement de son / sa partenaire.

 

Pour détruire le tabou dans le couple, la meilleure méthode est l'apprentissage et le dialogue, pour cela n'hésitez pas à consulter nos autres articles ceux-ci sont des ressources clés afin de vous informer sur plusieurs sujets tels que le vaginisme et les dyspareunies, l'orgasme en simultané, l'effet fontaine, les jeux érotiques, la sexualité pendant la grossesse et après l'accouchement ou encore la libido ... Plus vous serez informé, plus vous aurez de solides arguments pour convaincre votre partenaire et amorcer un changement...

 

 @sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com

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La vision de la sexualité chez les adolescenteS | Secrets De Geishaa

La vision de la sexualité chez les adolescenteS

 

Afin de mieux comprendre les difficultés sexuelles retrouvées actuellement dans certains couples, il nous a semblé pertinent d’interroger les femmes sur leur perception de la sexualité à l’adolescence.

 

L’enfance ainsi que l’adolescence sont des étapes clés dans le développement de l’individu. L’analyse de ces périodes de vie nous permet ainsi de mieux comprendre certaines problématiques rencontrées une fois adulte.

 

Nous avons donc interrogé un échantillon de plus ou moins 400 femmes. Les répondantes sont toutes des femmes d’âges différents, de classes sociales différentes, d’origines différentes et il s’agit principalement de femmes hétérosexuelles.  

 

Les résultats sont très pertinents car il s’agissait d’une question ouverte qui a laissé place à plusieurs réponses libres.

 

Voici, d’après les résultats au sondage, la perception qu’avaient les femmes répondantes concernant la sexualité au moment de l’adolescence :

 

 

 

L’image du sale et de l’impure :

 

L'image du tabou, de l'impur, de l’interdit et de la peur reviennent énormément dans l'imaginaire de ces femmes. En effet  52 % des femmes avaient une image "dégoutante" de la sexualité.

 

Donc un peu plus de la moitié n’en avait pas une image positive et nous pouvons émettre l’hypothèse que cette image a pu être conditionnée par l’environnement, le milieux culturel où ont grandi ces femmes. 

 

En effet, après m’être entretenue en privé avec certaines répondantes, j’ai pu constaté que certaines disaient avoir dans leur entourage des personnes qui leur avaient transmis cette image sale de la sexualité. De plus, il y a un tabou latent dans les familles en ce qui concerne la sexualité pour celles qui en avaient une image « dégoûtante ».

 

 

Le sexe comme outil de rapport de domination homme - femmes dans l’imaginaire des adolescentes :

 

Outre l’image perçue comme étant « dégoûtante » de la sexualité, ces femmes percevaient le sexe comme relevant du domaine masculin et relevant de la satisfaction masculine. En effet, 21 % des femmes en avaient une vision "écœurante" et pensaient qu'il s'agissait d'une obligation de la femme envers son partenaire. 36 % pensaient que les filles devaient être à la merci des garçons sexuellement, et 57 % attribuaient le sexe à la seule satisfaction des hommes.

 

L’imaginaire autour de l’impur ainsi que la domination entraînent une véritable répulsion en ce qui concerne les pratiques bucco-genitales comme la fellation. 82 % déclarent qu'elles ne se voyaient pas faire de fellation et en avaient une vision dégradante pour la femme. Ici on peut émettre l’hypothèse que cette vision de la sexualité comme outil de domination ainsi que cette image de l’impure aurait eu une répercussion sur l’image de la fellation comme pratique « dégradante ».

 

Par ailleurs, le manque d’information, ou la diffusion d’informations erronées et l’attribution d’une image sale aux parties dites intimes du corps ont pu elles aussi pousser ces femmes à être totalement dégoûtées de ce type de pratique puisqu'en plus de trouver la pratique rabaissante, elles avaient une vision du sexe masculin comme étant impropre. 

 

 

La création d’une catégorie sociale à travers le domaine de la sexualité :

 

C’est avec les mots des répondantes que sont exprimés les résultats du sondage. En effet, lorsque nous avons demandé à ces femmes qu’est-ce qu’évoquait le domaine de la sexualité à l’adolescence, elles ont répondu avec leurs propres mots, nous nous sommes contentés d’ajouter un sondage sous chaque réponse pour savoir si les autres répondantes s’identifiaient aux réponses données. Ainsi 58% d’entre elles ont répondu qu'elles assignaient ce domaine « aux filles de petite vertu ». 

 

Par cette expression, elles qualifient une catégorie spécifique de femmes ou de jeunes filles. La sexualité aurait donc un impact sur l’image sociale des jeunes filles puisqu’elle peut leur créer une « étiquette » qui est celle d’une fille « de petite vertu ». La vertu étant associée à la chasteté, mais également à la qualité. Cela reviendrait à dire que dans l’imaginaire collectif de ces femmes, le manque de chasteté, l’intérêt pour la sexualité de manière affichée, va diminuer d’une certaine façon la « valeur » d’une personne, plus particulièrement si cette personne est de sexe féminin. 

 

On peut d’ailleurs déduire que cette création d’une catégorie sociale autour de cette sexualité « affichée » aura un impact sur l’appropriation des envies sexuelles par ces femmes ainsi que sur la fabrication d’une norme autour de l’envie sexuelle. Effectivement, nous avons pu voir que 61 % déclaraient avoir eu des envies sexuelles et ont pensé que ça n'était pas normal et 40 % déclaraient qu'elles se masturbaient et que cela les dégoûtait.

 

On peut émette l’hypothèse que ces résultats ne sont pas sans lien de part le pourcentage très similaire (61 % déclarent avoir eu des envies sexuelles et ont pensé que ça n'était pas normal & 58% d’entre elles ont répondu qu'elles assignaient ce domaine « aux filles de petite vertu ».) On pourrait donc penser que les femmes qui assignaient la sexualité à cette catégorie de femmes sont les mêmes que celles qui pensaient que ce n’était pas normal d’avoir des pensées sexuelles. 

 

Il est intéressant aussi de voir que 57 % déclaraient avoir eu une libido élevée très tôt. Encore une fois le résultat est très proche des deux précédents et reflète à nouveau une présence de désir sexuel chez les adolescentes, qui a peut-être débuté à la pré-adolescence.

 

Il est intéressant de voir aussi que dans ces résultats, 64 % déclaraient avoir peur de tomber sur un homme qui ne serait pas attiré par le sexe. Ainsi, malgré leur réticence pour ce domaine et le fait de l’assimiler à l’interdit et aux femmes dites de « petite vertu », ces femmes souhaitaient retrouver dans leur partenaire un intérêt pour le sexe afin de pouvoir en jouir. On pourrait penser que cela correspond aussi à l’image sociale qu’elles se font d’un homme mais également que cela est important pour elles, afin de pouvoir jouir de leur future vie sexuelle par le biais des actions de leur partenaire sans compromettre à ce « gage de chasteté ». 

 

Étant dans le tiraillement entre leurs envies et les images accolées au statut de la femme face à la sexualité, elles comptaient donc sur l’intérêt vif d’un homme pour le sexe afin de leur permettre un épanouissement sexuel sans passer par leur propre initiative. Mais ces résultats peuvent tout simplement correspondre également à un besoin de partager un intérêt commun pour la sexualité totalement assumé.

 

 

Une frontière fine entre l’imaginaire, l’interdit et la curiosité :

 

L’image de l’interdit, transmise à ces femmes dans leur période adolescente avait créé un sentiment de curiosité, d’envie de découverte mais surtout d’excitation.

 

La dissimulation du sujet fait de l’univers de la sexualité un univers énigmatique, mystérieux. On ressent au travers des réponses apportées et des témoignages une forte envie de découverte de la part de ces femmes à l’adolescence, une envie de découverte d’autant plus poussée par l’aspect « interdit » et « caché ».

 

Effectivement on relève que 60 % des femmes trouvaient ce sujet excitant car "interdit", et 73 % déclaraient être impatientes et excitées à l'idée de découvrir cet univers.

 

De plus, le fait de laisser immergée la sexualité dans l’inconnu a poussé ces jeunes femmes à envisager la sexualité telle qu’elles pouvaient l’entre apercevoir dans les médias de masse, comme dans les films, les séries, sur des forums, mais surtout dans la pornographie puisque 60 % déclaraient qu’elles envisageaient la sexualité similaire à cette dernière. 

 

Désinformation ou manque d’information : 


Avec le temps, les femmes ont pris conscience que leur vision actuelle de la sexualité n’était plus la même, qu’avec l’information, leur expérience personnelle et la maturité acquise, elles ont pu faire quelques constats en ce qui concerne la manière dont elles envisageaient la sexualité face au manque d’informations transmises à l’adolescence. En effet, les résultats révèlent que 84% déclarent qu'elles avaient une vision de la sexualité éloignée de la réalité, surtout en ce qui concerne le plaisir féminin. Nous pouvons donc émettre l’hypothèse que ces femmes étaient encore moins informées sur leur sexualité qu’elles l’étaient sur la sexualité au sens large du terme.

 

Et ce n’est pas sans lien avec l’histoire de la sexualité féminine. En effet, on peut s’apercevoir que ce n’est que depuis peu que des mouvements féministes s’engagent dans la sensibilisation du grand public à la sexualité féminine, à l’anatomie féminine, et dénoncent tout particulièrement le fait que, pendant très longtemps, celle-ci soit passée sous silence, qu'est dénoncée la méconnaissance des femmes et des hommes sur le corps féminin et l’inexistence du clitoris dans les manuels scolaires.

 

Les résultats mettent en lumière également une envie d’être informée sur le sujet face à une insuffisance d’information à porter de tous. En effet, 77 % disaient n'y avoir aucune connaissance, 72 % déclaraient vouloir en savoir plus sans savoir où se renseigner et 38 % déclaraient avoir appris beaucoup de chose par le biais de la pornographie car elles avaient grandi dans un milieu conservateur.

 

93 % disaient ne pas avoir conscience que ce domaine était aussi large. Par ce résultat on peut comprendre qu’avec les années les femmes ont fait des découvertes conséquentes sur le domaine de la sexualité, une sexualité qu’elles n’imaginaient pas aussi vaste et qui semble les avoir plutôt agréablement surprise. 

 

Parmi elles, certaines avaient aussi une vision très fonctionnelle de la sexualité, à savoir que selon elles, la sexualité ne servait qu’à but reproductif. En parallèle, elles avaient une vision erronée de la reproduction, notamment en ce qui concerne la fécondité chez la femme. 

 

 

Construction de l’imaginaire du sexe autour de la peur et du danger :

 

Pour finir, l’image de l’interdit, le manque d’information ou la désinformation sur le sujet a fini par transmettre à ces femmes des peurs et des craintes autour de la sexualité :

 

87 % avaient peur de la première fois en raison des idées reçues sur "le sang et la douleur", 74 % déclaraient associer le sexe au danger, à la grossesse et la virginité.

 

Une autre crainte, celle de devoir dévoiler sa nudité à une personne, 85 % déclaraient avoir des appréhensions quant au fait de se mettre à nu.

 

On peut envisager la nudité comme quelque chose de sacré, surtout lorsque nous sommes habituées à la pudeur, et que de manière générale se mettre à nu n’est pas quelque chose de commun. Il y a donc une forme d’appréhension qui s’ajoute aux autres appréhensions liées à l’univers de la sexualité puisque se mettre à nu est une situation inédite, qui n’a jamais eu lieu et personne ne nous aide véritablement à nous dévêtir en toute confiance avant de passer à cette étape.

 

Si vous vous reconnaissez dans cet article, et pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter nos autres articles qui traitent de différents sujets et peuvent vous apporter des solutions.

 

 

@sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com

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"Être meilleur.e au lit" ? | Secrets De Geishaa

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L’amour c’est aimer dormir auprès de l’être aimé... | Secrets De Geishaa

L’amour c’est aimer dormir auprès de l’être aimé...

« Coucher avec une femme et dormir avec elle, voilà deux passions non seulement différentes mais presque contradictoires. L'amour ne se manifeste pas par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à un nombre incalculable de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir-là ne concerne qu'une seule femme). »

- Milan Kundera

 

En effet, l'amour se manifeste dans le fait de vouloir dormir au côté de la personne que l'on convoite. Le couple amoureux prend un immense plaisir au fait de pouvoir se retrouver chaque soir pour faire l'amour oui, mais surtout dormir ensemble dans les bras l'un de l'autre.

 

C’est un mélange de tendresse et de sensualité qui fait naître et croître de l’affection profonde.

 

C’est entre autre une façon d’identifier et de comprendre l’amour que l’on ressent pour une personne, car le sentiment de plaisir du fait de partager un sommeil à deux est la sensation unique qui émane de l’amour ✨.

 

Le désir sexuel quant à lui, peut se manifester sans amour. Ainsi, selon moi, c’est le plaisir de finir par dormir au côté de l’être aimé qui concrétisera cet amour.

  

Le plaisir de dormir avec cette personne est unique, nous ne nous sentons jamais aussi bien que lorsque nous dormons à ses côtés. Mais ce plaisir soulève aussi la question de la confiance, à partir du moment où nous prenons plaisir à dormir auprès d’une personne, alors il y a un lien de confiance qui s’est créé.

 

La nuit à deux fait ressortir d’innombrables émotions, c’est à ce moment-là que notre corps et notre cerveau en sont le plus chargés. Le rapport de la nuit à l’émotion est très fort, c’est un moment de calme, de méditation qui rendrait presque palpable chacune de nos sensations.

 

Nous sommes plus ouverts à l’accueil d’informations affectives, plus à même de les comprendre et de se les approprier... Le moment de partage de son oreiller et de son sommeil avec l’autre est un moment rempli d’énergie et d’alchimie. Les corps de l’un et de l’autre se rechargent ensemble et les énergies des deux corps s’entremêlent pour donner à l’autre l’énergie dont il a besoin...

 

L’amour crée des connexions si fortes qu’elles se traduisent dans le sommeil parfois par des gestes d’affection inconscients.

 

 

Ce sont des expériences assez spéciales qui m’ont fait prendre connaissance de la magie de cette connexion✨. En voici une parmi elles :

 

Mon conjoint m’a dit qu’il m’avait surpris durant la nuit l’embrasser sur le visage et le câliner. Je n’étais pas consciente. Mais le plus impressionnant est de connaître le contexte. C’est un soir où il n’avait pas le moral, il se sentait mal et stressé.

C’est comme si une profonde connexion, une profonde alchimie nous avait liés ce soir-là, pour me faire ressentir son mal-être et m’a fait lui porter ces gestes d’affection pour apaiser sa souffrance.

 

On dit souvent que la nuit porte conseil, moi je dis que la nuit accroît les ressentis également ❤️.

 

De façon générale, la présence de l’autre est rassurante, apaisante, l’amour nous fait ressentir cette envie, ce besoin de ressentir l’autre dormir près de soi, se réveiller en pleine nuit est être rassuré par sa présence...

Certains couples apprécieront d’être collés l’un contre l’autre, ils aiment cette proximité profonde, et sentir cette fusion des deux corps qui ne font qu’un avant de s’envoler vers un sommeil réparateur. D’autres préféreront s’offrir leur petit espace de liberté, tout en ayant ce petit geste de connexion : une main posée sur le torse, une caresse dans les cheveux… Le fait de ressentir ce lien est apaisant…

Tous les rituels autour de ce sommeil vont créer des habitudes agréables et propres à chaque couple. Une discussion sur l’oreiller permettant de se décharger des émotions accumulées, se remémorer de bons souvenir, ou encore le partage d’une bonne dose de fou rire à deux.

Le partage d’une nuit à deux c’est aussi sentir l’odeur de l’autre, la chaleur de l’autre, le corps de l’autre.

 

Le plaisir de dormir au côté de l’être aimé se ressent également lors de l’absence de l’autre, la sensation de manque, de draps « froids » lorsque l’être aimé n’est pas là… La magie du sommeil qui disparaît et l’envie de proximité avec l’autre qui apparaît. C’est de cette façon que l’on repère le besoin de l’autre, qui ne peut provenir que d’un amour profond pour l’autre.

 

 

Parfaire vos rituels de nuit avec #Secretsdegeishaa

 

Nous vous proposons quelques idées simples à réaliser pour rendre encore plus agréables vos nuits auprès de l’être aimé…

 

Bien entendu une hygiène soignée (se laver avant de se rendre au lit) vous permettra d’être à l’aise en toute circonstance et détendue, rien de plus agréable qu’une douche ou un bain (occasionnellement) avant de se mettre sous la couette...

Glisser quelques gouttes de musc Tahara au niveau intime, loin des muqueuses, mais aussi sous les aisselles, derrière les oreilles afin de laisser échapper une odeur agréable dans les bras de l’être aimé…

S’hydrater la peau avec une crème au doux parfum…

Du linge de lit propre et frais (vous pouvez vous faire, si ce n’est pas déjà fait une routine de linge à laver pour toujours garder votre linge de lit propre et frais). Un indispensable également pour préserver la saveur de ces retrouvailles sur l’oreiller.

Vous pouvez déposer sur vos oreillers et vos draps quelques gouttes d’eau de draps pour apporter de la fraîcheur et faire de votre lit un véritable cocon de bien-être.

Créer une ambiance zen et une lumière tamisée à l’aide de quelques bougies

 

 

  @sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com

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